L’étude ANIMEHPAD I (2023-2024) a eu pour objectif de mesurer les réseaux sociaux individuels des résidents d’un EHPAD – qu’ils soient familiaux, amicaux ou avec le personnel dans des unités de vie accueillant ou non des animaux de compagnie (dans notre cas des chats). Une comparaison ‘unités de vie avec chat’ versus ‘unités de vie sans chat’ a permis de mesurer si la présence de chats résidants dans les unités de vie renforce ou affaiblit les réseaux sociaux des personnes vieillissantes et donc leur bien-être. La combinaison des données recueillies par observation directe avec celles recueillies par le biais de questionnaires détaillés ouvre de nouvelles voies de recherche. En effet, les méthodes statistiques et la théorie des graphes nous ont aidé à identifier les caractéristiques du réseau social résidants-soignants-animaux qui influencent le vieillissement en bonne santé, la mobilité active et le bien-être des personnes âgées. Ce projet permet en outre de fournir des recommandations concrètes pour améliorer les stratégies de santé publique en lien avec la relation homme-animal. Le projet continue avec une nouvelle étude… ANIMEHPAD II.
Autres personnes associées au projet: Marine Grandgeorge (MCF Université de Rennes), Angélique Stachowiak (Educatrice PAD).
L’étude ANIMEHPAD I a reçu des financements de la part de l’Institut Catholique de Lille et de la Région Hauts-de-France. Elle a également été récompensée par le prix de recherche CHAFFOTEAUX de la Société Française de Gérontologie et Gériatrie.