Mes travaux portent, d’une part, sur la mise en place d’interventions permettant des effets de débordement (spillover effect). Je m’intéresse aux retombées positives ou négatives que des interventions peuvent avoir sur des comportements qui n’étaient pas visés à la base.
D’autre part, je m’intéresse aux déterminants psychologiques impliqués dans l’adhésion à des comportements écologiques et de santé. J’étudie particulièrement la manière de communiquer (autonome vs contrôlante), l’impact des normes sociales et l’importance de la confiance.
Pour finir, je travaille à l’imbrication du domaine de l’environnement et de la santé dans une perspective de promotion de la santé (one health).
Après avoir obtenu un master de recherche en psychologie sociale à l’université Paris-Nanterre, j’ai poursuivi avec une thèse de doctorat au sein du Laboratoire Parisien de Psychologie Sociale (LAPPS). Mes travaux de thèse se sont concentrés sur l’impact des types de communications (contrôlantes vs soutenant l’autonomie) sur l’adoption de comportements écologiques et de santé. Je me suis particulièrement penché sur les effets de débordement, c’est-à-dire la manière dont des communications ciblant un comportement spécifique peuvent influencer d’autres comportements non-ciblés.
Actuellement, je suis post-doctorant en psychologie sociale à l’Anthropo-Lab, où je travaille sur le projet COMBREAST. Ce projet étudie les déterminants psychosociaux de l’adhésion à un traitement visant à réduire le risque de récidive du cancer du sein. Nous mettons un accent particulier sur les croyances conspirationnistes et les relations entre les patients et les professionnels de santé.
Je suis également chargé de la communication et secrétaire adjoint au sein de la revue française de vulgarisation en psychologie sociale : In-Mind Fr.