Mes travaux se focalisent sur la tension entre les intérêts individuels et collectifs, particulièrement importante pour comprendre les changements de comportements dans le domaine prosocial et pro-environnemental.
Dans cette optique, je m’intéresse au processus de changement de comportement et à ses déterminants psychosociaux (en particulier dans le domaine de la mobilité), ainsi qu’à ce qui motive les individus à développer une intention de changer (changer pour moi, pour les autres, parce que je pense que c’est la bonne chose à faire, parce que sinon je serai rejeté…). J’étudie la façon dont il est possible de réduire la tension entre la recherche de ses intérêts individuels et des intérêts du collectif, en recourant à des communications dans lesquelles je cadre des messages, mettant en saillance soit les bénéfices individuels du changement, soit collectifs, soit les deux.
Je m’intéresse également aux facteurs susceptibles de faire varier l’importance de cette tension en fonction des individus, comme les valeurs sociales, mais aussi le contexte.
Mots-clefs : Changement de comportement, Motivation, Valeurs sociales, Cadrage de Messages, Intention
Après un master de recherche en Psychologie Sociale à l’Université de Paris Nanterre, j’ai effectué un contrat d’ingénieur d’études à l’Université Gustave Eiffel. L’objectif était d’étudier les comportements de transgression dans une trentaine de pays dans le monde, en comparant les différences de genre sur ces transgressions entre tous les pays.
J’ai ensuite réalisé une thèse de doctorat au sein du laboratoire MODIS (MObilité Durable Individu Société) à l’Université Gustave Eiffel. Ce travail de thèse portait sur l’incitation au changement de comportement vers des modes plus respectueux de l’environnement que la voiture. Je m’intéressais plus particulièrement au processus de changement de comportement et au développement de communication susceptible d’induire une intention de réduire l’utilisation de la voiture.
En postdoctorat à Anthropo-Lab, je travaille à présent sur le projet DIALOGUE qui s’intéresse à l’acceptabilité des politiques publiques dans le domaine de la sécurité routière.