Mission d’accompagnement à la réduction de l’hyperconnexion grâce aux sciences comportementales
Les interactions professionnelles médiatisées par la technologie ont des effets bénéfiques considérables sur la productivité, permettant à un nombre croissant d’employés d’accomplir une partie ou la totalité de leur travail à l’aide des technologies de l’information et de la communication (TIC). Cependant, les avantages des TIC en termes de productivité ont un coût pour la santé mentale et physique des employés et peuvent générer de la télépression et des comportements d’hyperconnexion. En réponse à la demande exprimée par la Métropole Européenne de Lille (MEL), cette mission consistait en un projet en trois étapes : (1) établir un diagnostic de télépression au sein des personnels de la MEL (déterminer les personnels et services à risque de télépression, l’étendue et la variabilité de la télépression et ses répercussions via des phénomènes d’hyperconnexion, de déficit attentionnel et de mal-être au travail) ; (2) Tester l’influence des facteurs de télépression identifiés dans la littérature auprès des personnels à risque, afin de faire ressortir les plus influents au sein de la MEL ; (3) formuler des recommandations ciblant les facteurs de risque issues de nos enquêtes et étayées par les recherches scientifiques les plus solides et récentes. Ces étapes ont notamment reposé sur la réalisation d’entretiens semi-directifs et de focus groupes soumis à une analyse thématique du contenu, l’administration d’un questionnaire soumis à des analyses quantitatives, et l’analyse de flux de données fournies par le service informatique.
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